lundi 15 septembre 2014

C'etait un lundi comme les autres

Edito : Je m'apprête à rédiger cet article avec une telle verve que je me mets des petits modérateurs pour que ce soit plus digeste, à savoir :employer le passé simple et l'imparfait, user de la description , le tout, digne d'une "Expression écrite" demandée par Mr Captal, mon instituteur du CM1/CM2.

Aujourd'hui, 15 septembre 2014, avait commencé comme tous les autres lundis.
J'avais passé un weekend pas trop mauvais, je m'étais couchée tôt, je n'avais pas été réveillée par le camion poubelle, ma bouteille de jus d'orange AVEC pulpe était enfin finie...bref, de quoi attaquer une nouvelle semaine dans les meilleures conditions.
Une chose en entraînant une autre j'étais plus ou moins à l'heure au travail.
Dans mon bureau, une blessée de guerre m'attendait déjà. Un pied ensanglanté dès 9h04 (oui j'étais pas non plus méga en retard) ça me motiva pour la journée.
J'eus 2/3 appels dans la matinée, je m’étais alors avancé dans la paperasse.
Mes collègues avaient déserté. Toute seule dans mon couloir j'étais.
Et puis...
Alors que je m'apprêtais à envoyer un mail avec une image ridicule à ma collègue chérie, j'entendis sa douce voix à l'autre bout du couloir, discrète, comme elle sait si bien le faire.
"....Ma popo...??? T'es là???"
Je l'eusse reconnue parmi mille. Déjà parce qu'il n'y a qu'elle pour rajouter une couche au surnom le plus naze de la terre en y accolant un pronom possessif, et puis aussi parce que sa voix douce est unique. lolilol.
 Celle qui se dirigeait vers moi était l'un des spécimen les plus déjantés de l'IMEME. Sa coiffure improbable laissant imaginer qu'elle s'adonnait à la passion si particulière de l'insertion de ses 2 majeurs dans une prise de terre ; son pantalon mi Beetlejuice, mi Beauf de France (cf Kad et Olivier) ; ses deux tee-shirts à l'envers et  à la main, son téléphone ressemblant à une balise maritime pour guider les bateaux (par sa couleur et par sa taille).
Elle m'invita alors à la suivre vers sa voiture de Playmobil, prétextant une envie de me montrer sa dernière trouvaille vestimentaire improbable. Je la suivis alors sans rechigner, je l'entendis brasser moult objets dans son coffre, et là....
Elle le sortit.
Un grand cri sortit de ma bouche, sans que je puisse le contrôler.
Elle m'avait entourloupée.
Elle voulait m'offrir un cadeau.
Une trouvaille faite la veille, à 5h30 du matin dans un vide grenier (oui , on a quelques passions communes...).
Je fis des sauts de cabris (ça rime!).
Je l'enlaçai de joie....
Je me rappelai que je l'aimais fort cette nana là!


Allez, je vous le présente.
Aussitôt rentrée, je lui ai trouvé une place, et je l'ai photographié.
WELCOME BABY LOVE



Pauline, comblée.




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