samedi 8 juillet 2017

L'attendre

Mes petites perruches multicolores, en ce samedi moite chaud de juillet, je reviens vers vous pour vous raconter une histoire.
C'est pas la plus gaie, mais c'est mon histoire.
Il y a quelques mois, j'ai fait une rencontre qui est venue chambouler le cours de mon existence.
Je ne m'y attendais pas trop, un jour de février, c'est venu assez soudainement, et ça a bouleversé mon quotidien.
Au premier regard, j'ai su que potentiellement un bel avenir se dessinait entre nous.
Frileuse, et sceptique, j'ai rapidement demandé conseil autour de moi à des amis un peu plus expérimentés, et comme, unanimes, ils m'ont dit de ne pas me poser de questions et de foncer, j'y suis allée.
Je me suis plongée dans l'aventure, sans filet, en ne prenant que le meilleur.
Evidemment, au début, nous avons fait face à deux à quelques difficultés, quelques imprévus, quelques particularités qui à un moment donné m'ont donné envie de me rapprocher du cuisiniste breton, mais globalement, on a vite  mené la belle vie tous les deux, très indépendants l'un de l'autre, certes, mais j'étais ravie de le retrouver le soir.
Je n'avais alors jamais imaginé que je pouvais être si comblée. Le bonheur. C’était le bonheur.
Bien que lui n’étant pas très loquace, il semblait plutôt heureux aussi.
Je m'efforçais de ne pas lui donner de surnom en public car j'avais peur d'être ridicule auprès de mon entourage mais j'avais plein d'idées dans ma tête.
Comme toute relation, il y a eu quelques petites incompréhensions entre nous. Mais grâce aux conseils de mon amie Emmeline, j'ai pu apaiser les tensions.
Courant du mois de mai, il a commencé à me poser de nombreux lapins, sans me donner de raisons valables. Il restait mutique, sans aucune explication, mais n’était pas aux rendez-vous.
J'ai commencé à m'inquiéter, je ne voulais pas trop le solliciter par peur de le faire fuir, mais en même temps j'avais besoin de réponses pour comprendre ce qui dysfonctionnait.
Mes amis me disaient d'attendre, que ce n'etait sans doute pas grand chose.
J'ai alors fini par prendre le taureau par les cornes. Comme lui ne voulait rien me dire, j'ai posé les questions aux bonnes personnes.
Cela m'a coûté du temps, de l'argent, de la colère mais j'ai enfin eu ma réponse.
La sentence est tombée courant du mois de juin : le problème ne venait pas de moi, ni de lui, un paramètre extérieur entraînait la fin de notre relation.
Rien de définitif en apparence. Je devais attendre.
Mes amis, les mêmes qui m'avaient dit "go for it", m'ont tous dit alors l'un après l'autre que -comme tous ses congénères- il n’était pas digne de confiance, que je trouverais mieux, que je méritais mieux etc.
 Mais à ce moment précis je n'avais pas envie d'entendre tout cela. Je voulais qu'il revienne et qu'on reprenne où on s’était arrêté.
A ce jour, 8 juillet, j'attends toujours un signe de sa part.
J'apprends à vivre sans lui, je retrouve, non sans tristesse, ma vie d'avant.
Je sais qu'il est là, pas loin, mais que pour le moment il ne peut pas faire plus pour moi.
Alors j'espère, chaque jour.
Et c'est pas facile facile.

Tu me manques Indesit, mon petit amour de lave-vaisselle.






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